Intégrer la participation des personnes accompagnées dans sa pratique professionnelle

Travailleurs et usagers ont peu ou jamais de relations en dehors du cadre de la relation d’aide. Les uns restent trop dans l’ignorance de ce que vivent et de ce que pensent les autres, sans bénéficier de fait, de feed-back pour réajuster sa posture d’accompagnant ou d’accompagné.

La notion de parcours de vie et, qui plus est, de référent parcours, ne se généralise que depuis peu. Certains établissements et services mettent en place aujourd’hui un fonctionnement institutionnel intégrant ces notions. Il s’agit bien d’une modification en profondeur du travail social et des pratiques d’accompagnement, qui part des besoins des usagers en cherchant à mettre en face des prestations, et non l’inverse.

Certains secteurs d’activités (comme celui de l’inclusion sociale, par exemple), ont compris depuis deux décennies au moins la nécessité de s’appuyer sur les capacités et les habiletés des personnes pour développer leur pouvoir d’agir. On n’aide bien quelqu’un qui est mis dans une dynamique d’améliorer elle-même sa situation. Dès lors l’accompagnant social change de posture. Il n’est plus dans un rapport asymétrique entre un aidant et un aidé, mais dans une posture de facilitateur laissant toute sa place d’acteur à l’usager, expert de sa situation.

Cette dernière notion (l’expertise de sa situation) est justement la base sur laquelle se fonde l’accompagnement de parcours, pour lequel il est attendu de l’accompagnant qu’il coordonne les prestations nécessaires à la personne accompagnée, en préparant les transitions et en prévenant les ruptures.

Enfin, quoi de mieux que de mettre en pratique et d’éprouver soi-même une place d’acteur, pour se rendre compte de ses effets.

La formation se décompose en 3 niveaux. Il est possible de faire le premier niveau sans faire les autres. Mais les niveaux précédents doivent être validés pour passer au suivant. Des mise en pratique seront également nécessaires.